Comme je vous l’avais dit dans mes objectifs d’écriture 2020, j’ai davantage envie de diversifier le contenu de ce blog. Du coup, j’ai eu envie de répondre à l’appel de Jérôme Vialleton du blog écrire et être lu qui organise un événement interblogueurs. C’est un blog que je suis souvent et sur lequel j’avais notamment apprécié trouver les 10 conseils d’écriture de Stephen King.
L’idée est de vous partager mes 3 conseils pour un auteur indépendant afin de ne pas passer pour un amateur.
Parmi les nombreuses remarques désobligeantes qu’essuient les auteurs indépendants, force est de constater que celles qui reviennent fréquemment sont liées à l’amateurisme présupposé des romans autoédités. Si on est tous d’accord sur le fait que du bon comme du mauvais peuvent aussi bien exister dans les romans édités traditionnellement que dans les romans autoédités, nous devons garder à l’esprit que, nous, auteurs indépendants, partons avec du lest aux chevilles à cause des préjugés véhiculés sur notre mode de publication. Pourtant, il suffit parfois de naviguer sur les pages d’ebooks d’Amazon ou d’en lire certains pour constater l’ampleur des dégâts et noter que le professionnalisme que nous nous évertuons à faire transparaitre de nos écrits n’est pas suivi rigoureusement par tous.
Vous avez envie d’écrire un roman comme ⅓ des Français ? Vous souhaitez être lu et souhaitez publier indépendamment ? C’est un excellent projet, mais pour éviter de passer pour un amateur voici mes trois conseils.
Conseil n°1 : Faites corriger votre roman par un professionnel
Pour moi et bon nombre de lecteurs, je pense, une mauvaise orthographe, des fautes à chaque phrase sont des éléments rédhibitoires. Vous aurez beau être très calé en français, après avoir corrigé un millier de fois votre roman, certaines fautes mêmes les plus évidentes passeront à travers les mailles du filet. Et exit de faire corriger votre roman par votre tante ou connaissance qui selon vous manie plutôt bien la langue de Molière, c’est le meilleur moyen de publier un roman truffé de fautes et passer pour un amateur. Et c’est justement ce que nous voulons éviter n’est-ce pas ? Je vous recommande donc de passer par un correcteur ou une correctrice professionnel(le), si possible certifié(e). C’est une question d’image, de notoriété, mais également de respect pour les lecteurs qui vous liront.
Conseil n°2 : Soignez votre couverture
Un autre point très touchy de l’autoédition : la couverture. Vous avez écumé nombre d’articles sur le net qui vous présentait l’auteur indépendant comme un véritable couteau suisse, un sur humain capable d’endosser le rôle d’écrivain, correcteur, graphiste, marketeur, etc… et vous vous êtes convaincus que vous en étiez capable c’est très bien, mais si vous ne possédez aucune fibre graphiste et que vos seules compétences dans ce domaine se résument à rogner vulgairement des photos sur Paint, peut-être devriez-vous envisager également de déléguer cette tâche à quelqu’un de plus aguerri.
Si en revanche vous êtes plutôt doué sur Photoshop ou Indesign, veillez à soigner votre couverture. La couverture c’est la vitrine de votre livre, son packaging, c’est le premier élément qui va attirer le regard de votre lecteur et susciter son intérêt. C’est le premier contact avec lui. Une bonne couverture de livre, outre la qualité du design, respecte les quatre éléments suivants :
- la présence des éléments d’identification indispensables (le nom de l’auteur, le titre du livre, etc… )
- Une image ou une photo de qualité
- Une couverture qui respecte les codes du genre de votre roman
- Une typographie lisible
Conseil n°3 : Fignolez votre communication
Vous avez écrit pendant des mois, parfois des années votre roman et vous désirez ardemment que des lecteurs le lisent et pour cela vous adoptez une communication proche du harcèlement. Vos seules interactions sur les réseaux sociaux se résument à “s’il vous plaît, lisez-moi” et ses autres déclinaisons tout aussi infructueuses “mon livre à seulement X € vous attend….”. Je sais que ça peut-être très frustrant, mais je vous assure qu’être considéré comme un SPAM vivant ne donnera pas plus envie aux gens de lire votre bouquin. Adoptez une démarche plutôt qualitative, informative plutôt que commerciale et promotionnelle. Montrez davantage ce que cet ouvrage peut apporter plutôt que le prix que le livre va leur coûter. Pour ce faire, partagez des extraits de votre roman, des avis, des chroniques ou encore partagez les thèmes et problématiques que votre intrigue soulève. Partagez vos sources d’inspiration pour écrire ce roman, les difficultés ou non qui se sont posées à vous. Décrivez même le profil de lecteur auquel le ou la protagoniste pourrait parler. Immergez les potentiels lecteurs dans votre univers plutôt que dans leurs portefeuilles.
Voilà ce sont mes 3 conseils pour un auteur indépendant afin de ne pas passer pour un amateur que je voulais partager avec vous.
Et vous, quels conseils donneriez-vous à des auteurs indépendants ?
PS : Si vous souhaitez en savoir davantage sur l’événement interblogueurs organisé par Jérome Vialleton, cliquez ici https://ecrire-et-etre-lu.com/evenement-interblogueurs-augmenter-le-trafic-de-son-site/
Crédit photo : Kat Stokes, woman writing on paper inside well-lit room sur Unsplash
Hello ! Super article, je suis ravi de lire ses conseils car cela me montre que je suis sur la bonne voie vu que je l’applique déjà. Encore merci 😊
J’aimeAimé par 1 personne
Hello! Top ! Ravie que ça te plaise et continue comme ça alors 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Bonjour,
Pouvez-vous mettre cet article sur Pinterest que je puisse l’enregistrer ? Merci car il est très instructif.
J’aimeAimé par 1 personne
La première phrase de votre conseil n°1 (celui où vous dîtes qu’il faut se faire relire pour éviter les fautes d’orthographe) comporte justement une petite faute 😉 c’est un peu dommage pour le message que vous souhaitez faire passer ici, qui est effectivement une base essentielle !
Merci pour cet article !
J’aimeAimé par 1 personne
Hello Marie, merci pour l’alerte la faute est corrigée ! Bien au contraire je trouve que ça renforce davantage mon message qui est de faire appel à un professionnel pour se faire corriger parce que l’erreur est humaine ! 😉 Avec un pro, cette fâcheuse erreur aurait probablement été évitée.
J’aimeJ’aime