#defi30joursecriture : Défi n°27

On a été plusieurs à être frustrés. es par des fins de séries ou de films. D’ailleurs, parfois, elles ont complètement gâché notre plaisir. Le but aujourd’hui n’est pas de descendre ces fins, mais plutôt d’inventer une fin alternative à un film que vous avez aimé ou non. C’est juste explorer un autre chemin en repartant de l’existant.  

Défi du jour : écrire la fin alternative d’un film

Ce jeu reprend un peu (voire beaucoup) les principes de la fanfiction. Je pense sincèrement que j’aurais beaucoup de mal à réaliser cet exercice. On verra ce que ça donnera.

Pourquoi ce défi est-il intéressant ?

Ce défi permet de faire preuve d’inventivité, de créativité pour s’approprier une œuvre déjà existante.

Ci-dessous les règles de ce défi :

  • Relever ce défi avant 23 h 59  
  • Partager sa contribution en postant en commentaire le lien de son texte ou en postant sur les réseaux sociaux avec le hashtag #defi30joursecriture. N’hésitez pas non plus à faire part de vos impressions sur le défi du jour en commentaires et/ou sur les réseaux sociaux.
  • Pas de restriction de mots
  • Pas de restriction de temps. Par exemple, votre texte ne doit pas être écrit en 30 minutes.

Ma contribution :

J’ai choisi de réécrire la fin de Je suis une Légende de Francis Lawrence avec Will Smith. C’est un film que j’ai adoré et que je vous recommande à 100 % si vous ne l’avez pas vu, bien que ce film m’ait fait chialer toutes les larmes de mon corps. Du coup, j’ai eu envie de raconter une tout autre histoire, un happy ending qui comble tout le monde. D’ailleurs, je viens de l’apprendre aujourd’hui (comme quoi on ne cesse jamais d’être surpris) une fin alternative qui a été tournée existe et est disponible sur YouTube. Place à ma réécriture maintenant.

Le monstre infecté avait lâché ses cerbères en direction du Dr Robert Neville et de sa chienne Samantha. Heureusement, les derniers rayons du soleil leur laissèrent du répit pour rejoindre le 4×4 et filer à toute vitesse. Ils l’avaient échappé belle, une fois encore. Mais c’était le prix à payer, s’il souhaitait découvrir l’antidote de ce mal qui rongeait l’humanité depuis tant d’années. De toute la ville de New York, il ne restait que lui et le mannequin qu’il draguait de temps en temps quand il partait chasser les infestés. Quelques jours plus tôt, il en avait d’ailleurs attrapé une. Une infestée qui semblait être précieuse pour leur gang depuis qu’il l’avait cueillie, il se sentait épier, traquer comme une bête. Ce jour-là s’en était moins une, il s’était alors promis d’être plus vigilant. Il les avait sous-estimés, ces monstres assoiffés de sang. Dans leurs regards vitreux et sous leurs peaux défraichies, ils possédaient encore une once d’humanité. Ils étaient régis en société et ils semblaient entretenir des liens affectifs. Qu’importe, la mission de Neville restait claire : trouver un remède.  

Après la terrible embuscade de la veille, le docteur décida de rester reclus dans son laboratoire. Il effectuait des batteries de tests, changeait des paramètres, injectait, ponctionnait, griffonnait sur son vieux carnet d’où s’échappaient des feuilles jaunies. Il y était presque. Il le sentait. Désespéré, il s’adossa contre le mur et se laissa tomber sur celui-ci. Il enfouit sa tête dans les mains, puis se mit à sangloter. Samantha vint alors se blottir dans ses bras et alors qu’il la caressait et que sa crise de larmes s’estompait, il entendit deux râles profonds. Il s’immobilisa. La même respiration rauque s’éleva. Le docteur Neville se redressa aussitôt. L’infestée à qui il avait injecté la dernière formule semblait renaître. Une peau ferme et aussi lisse qu’un drap de soie avait remplacé sa peau fripée et jaunâtre. Ses pupilles d’ordinaire rougeâtres étaient devenues cristallines. Son rythme plus saccadé s’était enfin ralenti. Elle était endormie, mais apaisée. Dr Neville laissa échapper un soupir de soulagement.

En 2009, un virus mortel consuma notre civilisation, poussant l’espèce humaine au bord de l’extinction. Le Docteur Neville consacra cinq longues années à la découverte d’un traitement et à la renaissance de l’humanité. Le 9 septembre 2012 à approximativement 20 h 49, il découvrit ce traitement et à 20 h 52, il quitta New York pour sauver le monde. Nous sommes son héritage. Ceci est sa légende.

Quel film mériterait selon vous une autre fin ?  

Sinon, je vous invite à rentrer dans mes petits papiers pour recevoir ma newsletter mensuelle et recevoir gratuitement ma nouvelle Une Envie d’Expresso à 5 Euros qui fait partie de mon recueil de nouvelles Si J’avais Su.

Traitement en cours…
Terminé ! Vous figurez dans la liste.

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