#defi30joursecriture n°2 : Défi n°19

Défi du jour : décrivez trois personnages, deux complètement éloignés de vous et un qui vous ressemble sans préciser qui est qui

Le but avec ce défi était principalement de travailler les descriptions de personnages aussi bien psychologiques que physiques.

Pourquoi ce défi est-il intéressant ?

Il permet de peaufiner ses descriptions.

Ci-dessous les règles de ce défi :

  • Relever ce défi avant 23 h 59
  • Partager sa contribution en postant en commentaire le lien de son texte ou en postant sur les réseaux sociaux avec le hashtag #defi30joursecriture . N’hésitez pas non plus à faire part de vos impressions sur le défi du jour en commentaires et/ou sur les réseaux sociaux.
  • Pas de restriction de mots
  • Pas de restriction de temps si ce n’est la journée pour réaliser ce défi. En gros, ce texte ne doit pas être écrit en 30 minutes maximum par exemple.

Bon courage à tous et j’ai vraiment très hâte de lire vos textes et d’avoir vos ressentis.

Lire le texte d’Irène

Lire le texte de Lapinosor

Il faut vraiment que j’arrête de faire les textes à la dernière minute parce que là j’ai bien bâclé mes descriptions, l’écriture n’était pas du tout fluide. J’espère que ça s’est mieux passé pour vous.

Ma contribution

J’ai eu trois amours dans ma vie.

Le tout premier est celui qui a fait battre mon petit cœur d’enfant : Maman. Je pense l’avoir aimée dès le 1er jour où nos regards se sont croisé un mardi 15 mars 1988, parce qu’après je ne l’ai plus jamais quittée, du moins très difficilement. Je suis resté accroché à son pagne comme on s’accroche à la vie. Oui, Maman c’était ma vie. C’était une belle grande femme coiffée de tresses si fines qu’elles ressemblaient à des brindilles. Elle les attachait élégamment en chignon au sommet de son crâne et laissait tomber quelques petites mèches sur le côté. Elle devait sacrément les aimer ses petites mèches. Parce que chaque matin, elle s’évertuait à les laisser épouser son profil et elle affichait une mine satisfaite après les avoir soigneusement positionnées près de ses yeux en amande. Puis, elle se tournait vers moi et m’emmenait à table en me couvrant de baisers pour manger ma bouillie de mil.  

Le deuxième amour m’est tombé dessus dans un salon à Château d’eau. J’y étais entré comme tous les mois pour tondre la petite touffe. Elle était assise, un peigne coincé dans ses cheveux crépus et sa tête à moitié faite, penchait dangereusement sur le côté. Ses yeux étaient légèrement humides et son cœur se serrait à chaque fois que l’une des 4 paires de mains lui attrapait une touffe de cheveux pour démarrer une vanille. Au bout de quelques minutes, son regard vide qui s’était perdu dans la glace rencontra le mien. Ses pupilles s’illuminèrent comme si la douleur qui saisissait son cuir chevelu s’était dissipée. Et toutes ses années, je me suis efforcé d’être celui qui apaisait ses souffrances.

Le troisième amour est né un 4 mai 2017 à 22 h 3 exactement. Elle pesait plus de 3 kilos, mais posée au creux de mes bras, elle me paraissait aussi légère qu’une plume.

Chacun de ses amours est né quand le précédent s’en est allé. Je prie chaque jour que ma fille se sache aimée et aime en retour quand je partirais.

4 réflexions sur “#defi30joursecriture n°2 : Défi n°19

  1. Bonsoir, voici mon histoire que je trouve trop cliché lol. Je ne sais pas d’où m’est venu l’inspiration, mais je suis une nouvelle fois sortie de ma zone de confort. Merci !

    Sandrine ne se précipita pas pour l’aider. En fait, elle jubilait de la voir ainsi.

    Patsy était la travailleuse acharnée du groupe. Pas une seule journée ne passait sans que l’on entende « Elle est très efficace Patsy. » Compliment qui l’agaçait, encore plus que la chevelure noire de jais de sa collègue. Comme si cela ne suffisait pas, tous les hommes se comportaient avec une extrême délicatesse en sa présence. Qu’est-ce qui les plaisait tant chez elle ? Ses yeux d’un marron profond qu’elle devait affronter à chaque réunion du lundi, ses tailleurs qui épousaient ses formes à la Maryline Monroe ou le rouge à lèvres carmin qui laissait deviner une bouche pulpeuse.

    Elle l’enviait si violemment qu’elle la détestait. Pourquoi ces merveilleuses choses ne lui arrivaient jamais ? Cinq ans de loyauté et une simple augmentation pour récompense. Elle avait tenté un changement de look, passant de son brun caramel à une teinture rousse. Aucun succès ! Il était certain qu’un relooking complet s’imposait également. Elle venait de dépasser la taille 42. Un bien triste exploit pour ses 32 ans.

    Patsy ne resta pas très longtemps étendue sur l’herbe du parc. Quelques secondes après sa chute, trois personnes sont deux hommes l’entouraient. On aurait dit des abeilles autour d’une fleur à polliniser. Sandrine l’observa, les sourcils froncés. Elle devait se sentir humiliée après un moment pareil. Non ! Elle affichait ce sourire charmeur dont elle avait le secret, malgré les brins d’herbe parsemés sur son visage. Patsy regagna les bureaux avec assurance. Comme si rien ne l’ébranlait.

    Assise sur son banc fétiche, une salade à la main, Sandrine se maudit en son for intérieur. Son regard parcourut le parc, espérant que personne n’ait remarqué l’irritation qui la rongeait. Elle s’arrêta net quand ses yeux croisèrent celle d’une dame assise de l’autre côté de l’allée. La distance qui les séparait, lui donnait une vision claire de l’inconnue.

    Une femme dont le poids des âges avait marqué son corps. Celle-ci tenait sa canne, comme une dernière tentative pour s’accrocher à la vie. Sandrine déglutit quand un chat bondit près d’elle. Et dans un murmure silencieux, elle entendait l’inconnue lui dire « Tu finiras comme moi. »

    Aimé par 1 personne

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